Il m’empêche de soutenir financièrement l’œuvre de Dieu

2 Corinthiens 9:7 : “Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.”

Pendant longtemps, j’ai donné à l’église de l’argent liquide. Je savais très bien que, quelle que soit la somme, c’était trop aux yeux de mon mari. Alors pour éviter de me confronter à lui, je le laissais dans l’ignorance de ce que je donnais. Pourtant, je trouvais dommage de ne pas profiter de cette opportunité de faire contribuer l’état français à l’œuvre de Dieu via les réductions d’impôt. Mais cela nécessitait d’afficher la couleur à mon mari.

Un jour, je me suis sentie assez forte pour assumer ma libéralité. Lire la suite »

Je n’ai pas la liberté de jeûner

Dans une église où je venais d’arriver, il fut décidé de faire une chaîne de jeûne et prière pour comprendre dans quel projet engager l’église. J’hésitai longuement, n’étant pas coutumière du fait. Quand je me décidai enfin, il ne restait qu’un créneau à l’heure du dîner et je m’inscrivis à contre cœur. Le moment venu, je mentis à mon mari, prétextant que j’avais mal à la tête, et partis m’isoler, laissant ma famille dîner sans moi. Lire la suite »

Mon mariage est différent des autres !

“Moi et mon mari inconverti, nous formons un couple différent, hors normes !”

En fait, il n’y a que trois sortes de couples, ceux où les deux sont sauvés, ceux où seul l’un des deux est sauvé, et la triste majorité des couples où les deux sont perdus ! Alors oui, mon couple est différent des autres –de la majorité- parce que Dieu y est représenté. Mon foyer est donc béni.

“Moi qui suis mariée à un non-chrétien, je suis différente des autres épouses chrétiennes !”

Je ne suis pas différente mais j’ai une responsabilité particulière en étant représentante de Dieu auprès de l’homme que j’aime. Lire la suite »

23 avril 2014 - 5) Divorcer ?    15 commentaires

Il est violent

“Si une femme a un mari non-croyant et qu’il consente à rester avec elle, qu’elle ne le quitte pas.” (1 Corinthiens 7:13)

La violence faite aux femmes dans leur couple est un sujet sérieux et dramatique. Je n’ai pas la prétention de vouloir le traiter en quelques lignes. Je voudrais simplement exprimer quelques pensées pour aider, le cas échéant, la femme chrétienne à faire évoluer son regard sur la violence, inacceptable, qu’elle subit de la part de son mari incroyant.
NB : beaucoup de ces pensées s’appliquent lorsque le mari violent est lui-même chrétien.

Un haut niveau d’exigence

Parce qu’elle est consciente de l’importance du lien conjugal aux yeux de Dieu et qu’elle veut lui obéir, parce qu’elle sait qu’elle dispose en Dieu de ressources infinies dont ne dispose pas son mari, la femme chrétienne place parfois la barre très haut pour supporter la violence conjugale. Lire la suite »

23 avril 2014 - 4) Il est mauvais    3 commentaires

Mais pourquoi tarde-t-il tant à se convertir ?

“Mon mari est trop hostile. Jamais il ne se convertira.”

Qui sait ?

L’expérience montre que ce sont les plus hostiles à l’évangile qui deviennent les plus zélés pour le Seigneur quand ils se convertissent. L’exemple le plus connu est sans doute celui de Paul, persécuteur de chrétiens, qui devient apôtre de Jésus Christ. Mais les exemples contemporains sont nombreux également. Les témoignages de ces personnes sont souvent très forts, peut-être parce qu’ils se rendent vraiment compte de quoi ils ont été sauvés.

L’hostilité actuelle d’un mari incroyant n’est donc pas nécessairement à considérer comme une perte de temps. Nous sommes en droit de penser qu’une fois converti, il sera de ceux qui rachèteront le temps et que son témoignage emportera des foules.
Mais il existe d’autres bonnes raisons de ne pas s’impatienter.

Si mon mari résiste longtemps, c’est peut-être parce que moi je ne suis pas prête. Lire la suite »

Il va suivre mon exemple

“Mon mari va se rendre à l’évidence que ma foi est bonne et se convertir.”

Malheureusement, ce n’est pas garanti.
Pourtant, il faut croire que c’est un chemin plus sûr que le contraire. On le constate aisément de nos jours : quand, dans un couple, l’un se convertit avant l’autre, il s’agit souvent de la femme.

Du fait que la foi vient de ce que l’on entend (Romains 10:17), on peut penser que c’est parce que la femme est en général plus à l’aise que l’homme dans la communication verbale. A notre époque de communication effrénée, qui 2-6-2n’a pas entendu l’évangile ? Les femmes, plus réceptives aux paroles que les hommes, l’écoutent peut-être mieux.

Les hommes, eux, sont plus sensibles à ce qu’ils voient. Il leur a été donné la création à regarder pour trouver Dieu : “En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages” (Romains 1:20). La fin du verset dit qu’ils sont donc inexcusables mais reconnaissons qu’il devient difficile de regarder la création : les éclairages nocturnes empêchent de voir les étoiles, les villes empêchent de voir la campagne, la pollution empêche de voir l’eau claire, l’urgence de la vie empêche de s’arrêter pour regarder la création. Lire la suite »

Je l’ai épousé alors que j’étais croyante, j’ai désobéi

“Je ne peux pas prétendre à l’ignorance. Je savais que Dieu interdit de se marier à un non-croyant.”

“Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.” (2 Corinthiens 6:14-17)

Dans ce passage, ce qu’écrit Paul concerne toute forme d’association que les chrétiens peuvent avoir avec autrui. A fortiori, ces recommandations s’appliquent à la plus forte association qui soit : celle qui fait d’un homme et une femme une seule chair.

En soi, le joug n’est pas mauvais. Si c’était le cas, il n’aurait pas été si largement utilisé pour l’agriculture, dans les attelages d’animaux de trait. Paul ne dit pas de refuser tout joug. Lire la suite »

Pages :«123